Se saisir des consolations du Saint-Esprit

Sous ses ailes se trouve la guérison

Quelle grâce que celle d'expérimenter la douceur de la Colombe lorsqu'elle vient se poser et déployer ses ailes sur les zones scarifiées de nos âmes. Sous ses ailes se trouve la guérison. Elle apporte un onguent, ce baume qui répare les âmes contusionnées et les esprits abattus : le baume de Galaad

Les consolations du Saint-Esprit sont incomparables. Elles visitent les profondeurs, déracinent les souches de la souffrance et initient une œuvre de guérison et de restauration qu'elles rendront parfaites si nous acceptons de coopérer avec l'œuvre de guérison que le Saint-Esprit veut faire dans nos profondeurs.

Accepter de lâcher prise pour accueillir la guérison

S'abandonner à la guérison intérieure n'est pas toujours simple, cela nécessite un effort, voire une déconstruction.

Cela demande au préalable un double lâcher prise : celui de prétendre définir les modalités de guérison que le Seigneur utilisera. Le deuxième lâcher prise et probablement le plus âpre est celui de la douleur et sa mémoire, ainsi que de la manière dont elle a redessiné les contours de notre existence. Malheureusement nous avons parfois tendance à nous accrocher à nos peines au point d'en faire le domaine de définition de notre avenir émotionnel, voire de notre identité.

S'il y a bien un avant et un après le fracas de la peine, après l'événement traumatique, nous devrions être vigilants à ne pas laisser ce moment être celui d'une nouvelle naissance.

De l'obscurité à la lumière

Je me souviens de ces fois où mon cœur étourdi a trébuché sur le seuil de l'absence d'êtres chers partis top tôt à mes yeux. Quelquefois dans le passé, j'ai eu le sentiment qu'il y avait une épidémie de décès autour de moi, des décès inattendus pour certains, assurément douloureux pour tous. Il y a dans la vie des saisons plus difficiles que d'autres.

Il a fait nuit en plein jour

Je me rappelle ce jour décembre au cours duquel, avant midi, la nuit est brusquement tombée à la nouvelle de son départ brutal. Plus jamais je ne verrais ma sœur danser sans musique. L'imparfait était venu, tel un colon, imposer l'imparfait à toutes les manières de parler d'elle désormais. Il avait suffi d'un instant pour ensevelir le présent et le futur. Ma sœur avait déménagé dans le passé je devais me battre pour habiter le présent, continuer à trouver du sens aux jours, aux mois, aux années sans elle. Je pensais la guérison impossible; je la refusais même pensant qu'elle aurait été trahison de l'amour partagé. Je ne savais pas laisser partir le chagrin. Je ne savais pas comment réapprendre à vivre sans que la perte soit le centre du reste de ma vie. Quelquefois, nous sommes les premiers opposants involontaires à la consolation et à la guérison. Accepter de guérir est parfois un sacré défi. J'ai appris depuis que la douleur est une chose qui me survient et non une chose qui me définit.

Une rencontre qui guérit

Béni soit Dieu car un jour, j'ai fait la rencontre la plus importante qui puisse être, celle de Jésus-Christ mon Sauveur, Seigneur et Centre de ma vie. Le Saint-Esprit, le Consolateur avec la douceur d'une colombe m'a guérie, libérée des loyautés toxiques et a extirpé de mon cœur tout le poison associé à la souffrance. Il a ouvert les portes de prison et m'en a extirpée pas à pas. Je sais aujourd'hui que la guérison aurait pu arriver plus tôt et plus vite.

J'ai depuis expérimenté les consolations de l'Esprit à diverses occasions : deuils, ruptures sollicitées ou non, trahisons, accusations calomnieuses, fabulations diverses, abus spirituel etc. La présence du Consolateur a été un cadeau précieux.

Toutefois, je vous dis la vérité, il vous est avantageux que je m'en aille; car si je ne m'en vais, le Consolateur ne viendra point à vous; et si je m'en vais, je vous l'enverrai. Jean 16:7

Il est à noter que l'Esprit de Dieu ne nous impose pas ses consolations. Il nous appartient de les accueillir ou pas.

Transformer la blessure en témoignage

Je peux témoigner que les consolations de l'Esprit de Dieu nous déposent sur des rivages apaisés. Il est merveilleux de réapprendre la paix après que l'on a été ballotés par les des flots tumultueux du chagrin, et que l'on a bu la tasse des rêves fracassés.

Les consolations du Saint-Esprit ne m'ont pas rendue amnésique, elles m'ont cependant déconnectée de la douleur, m'ont permis de faire la paix avec les moments douloureux de mon passé et ont transformé les lieux ravagés du passé en témoignage à la gloire de l'Eternel qui guérit et transforme les déserts en jardins. Aujourd'hui les fragments de mon histoire sont entrés dans les chroniques de l'œuvre de l'Esprit Saint dans la vie des autres. J'espère qu'ils vous feront du bien.

Béni soit le Saint-Esprit pour sa Présence.

Un encouragement

Toi qui me lis, si tu passes des moments difficiles, je t'encourage à demander l'aide du Saint-Esprit, le Consolateur. Il sait nous trouver au fond des grottes du chagrin, de la souffrance et même du désespoir. Crie à lui, il te répondra et agira.

N'abandonne pas trop tôt, IL Y A DE L'ESPERANCE POUR TON AVENIR si tu le mets entre SES mains. Il rafraîchira ton âme. (Jérémie 31:25)

Que le Seigneur te bénisse. Je t'invite à écouter ces deux chants

Laissons nous remplir par la présence du Consolateur

Accueille Celui qui répare les vies.